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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/214

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UNE SECONDE MÈRE.

Le premier voyageur, riant.

Ah ! bien, il y en a du monde pour la Saint-Boniface.

Une grosse fermière.

Vous savez bien que c’est une foire de bestiaux des plus importantes de la région. Moi, tous les ans, je vais à Berville pour cela.

Les autres voyageurs.

Nous aussi, nous aussi.

Jacques, bas.

Tu vois, ils vont à la foire, à Berville. Si nous y descendions, nous aussi ?

Gina fit un signe d’assentiment.

Jacques.

Et puis, comme il y a foule, nous tâcherons, à l’arrivée, de passer au milieu de tout ce monde, l’employé n’aura pas le temps de regarder nos billets.


Cette pensée les rassura tous les deux et ils regardèrent, avec intérêt, le paysage. On avait chaud, dans le wagon. Comme la soif se faisait sentir, ils prirent, chacun, une poire que Jacques pela avec son couteau de poche, un beau