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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/221

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À L’AVENTURE.

admirable, un programme étonnant, un programme comme vous n’en avez jamais vu de semblable. »

Alléché par ces belles paroles, le public gravit rapidement les marches de l’estrade et entra en masse dans la baraque.

Les deux enfants suivirent le mouvement et prirent, eux aussi, des places pour la représentation.

Ah ! ce fut une bonne heure qu’on passa là ! tout le monde eut du plaisir pour son argent. Le patron n’avait presque pas menti, et les numéros qui se succédèrent furent aussi intéressants que varies.

Quand on sortit, le temps s’était mis à la pluie : les spectateurs s’enfuirent chez eux, ceux qui n’avaient pas de parapluie plus vite que les autres.

Jacques et Gina se trouvèrent un peu penauds sur la place soudain déserte. La nuit commençait à tomber.

Jacques.

Ne perdons pas de temps, Gina, il se fait tard, gagnons les environs de Berville. Nous trouve-