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UNE SECONDE MÈRE.

rons bien quelque ferme où l’on ne demandera pas mieux que de nous louer.

Ils coururent donc, droit devant eux, et se trouvèrent bientôt, en pleine campagne, près d’une grande bâtisse, située au fond d’une cour que fermait une grille.

Jacques.

Si nous entrions là ?

Gina.

Il n’y a pas de sonnette.

Jacques.

Mais on n’a qu’à pousser la grille, tu vois, elle est tout contre.

Jacques poussa en effet la grille. Au même moment un énorme chien de garde se jeta sur eux. Ils n’eurent que le temps de laisser retomber la porte, mais un large morceau de la veste de Jacques était resté aux dents du méchant dogue. Saisis d’une peur horrible, ils détalèrent de toutes leurs forces. Ils s’arrêtèrent enfin tout haletants.

Gina.

Dieu ! que j’ai le cœur qui bat.