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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/223

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À L’AVENTURE.

Jacques.

Et moi, j’ai les jambes encore toutes tremblantes.

Une grande porte à deux vantaux se dressait devant eux. Derrière, était une haute maison, au premier étage de laquelle on apercevait de la lumière.

Jacques tira une patte de cerf qui pendait à une chaîne, une cloche retentit dans la nuit.

Ils restèrent là un instant, personne ne vint. La pluie tombait, fine et serrée.

Jacques sonna de nouveau. Un mouvement se fit alors entendre dans la maison. Des bruits de sabots se rapprochèrent ; un grand et gros homme, à cheveux gris, coiffé d’un bonnet de coton, à la physionomie dure et mauvaise, ouvrit la porte violemment.

L’homme, bourru.

Ah ! ça, qui est-ce qui vient, à c’te heure-ci, pour déranger les gens ?

Jacques, timidement.

Monsieur, c’est nous qui…

L’homme, furieux.

C’est vous qui, quoi ?… Ah ! ça, est-ce que