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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/235

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À L’AVENTURE.

Les voisins se montrèrent aussitôt aux portes et aux fenêtres.

Plusieurs voix.

Qu’y a-t-il donc, mère Cruchon, que vous hurlez comme ça ?

La vieille.

Il y a que je les ai pincés, les incendiaires de l’autre jour. Ce sont eux qui ont mis le feu à la ferme du Val Gelé et sans doute aussi chez les Bourrel. (Et elle se remit à crier à pleins poumons).

« Au feu ! au feu ! au voleur ! »

La rumeur se propageant, les gens accoururent de tous côtés, et joignirent leurs cris contre les pauvres enfants qu’on commença par se montrer au doigt, et qu’on finit par houspiller.

Jacques se mettait bien devant Gina, essayant de la protéger, mais, malgré tous ses efforts, il n’y pouvait parvenir. Une foule les entourait, lorsqu’un gendarme parut.

Le gendarme.

Ah ça ! que se passe-t-il ? pourquoi ces cris ?