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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/236

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UNE SECONDE MÈRE.

Un gros homme, montrant Jacques et Gina.

C’est à cause de ces voleurs, de ces incendiaires.

Le Gendarme.

Quels voleurs ? quels incendiaires ?

Un petit vieux.

Oui : c’est la Cruchon qui l’a dit et qui a donné l’éveil.

Un petit bossu.

Ce sont ces misérables qui ont mis le feu partout dans les environs, à ce qu’il paraît, et qui ont dévalisé les Bourrel et tous les autres…

La mère Cruchon

Mais oui, monsieur le Gendarme, je les ai vus et mon fils Jonas aussi. N’est-ce pas, Jonas ? Le garçon mettait le feu à une meule de paille, et quand ils nous ont aperçus, ils se sont cachés.

La foule, secouée d’indignation, recommença à s’exclamer et à montrer le poing aux pauvres petits, terrifiés au point de ne pouvoir articuler une parole.