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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/26

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UNE SECONDE MÈRE.

Jacques, bas à Gina.

Tiens, c’est M. de Saint-Rambert et puis Mme de Saint-Rambert et Mlle Solange.

Gina, bas à Jacques.

Qu’elle est belle, Mlle Solange !

Jacques, faisant un geste vague.

Oui… assez.

Mais la voiture est déjà devant le perron : un domestique en livrée s’est avancé et a répondu, à l’interrogation qui lui a été faite, que Mme la baronne de Hautmanoir était au château.

Les enfants, voyant les visiteurs disparaître, reviennent à leur petit jardin et se mettent à jouer. Jacques aide Gina à soigner ses fleurs et ils y travaillent tous deux avec tant d’ardeur qu’ils sont tout surpris d’entendre, tout à coup, un bruit de voix près d’eux. Ils deviennent rouges comme des coqs en reconnaissant M., Mme et Mlle de Saint-Rambert que leur grand’mère, Mme de Hautmanoir, a emmenés faire un tour de parc.

Mme de Saint-Rambert, aimablement.

Tiens, voici vos petits-enfants, Madame.