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Page:Braddon - Les Oiseaux de proie, 1874, tome I.djvu/162

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LES OISEAUX DE PROIE

car je ne risque guère autre chose que mes peines, et je resterai sur pied lorsque sonnera l’heure de réaliser une plus belle fortune que celle qu’il peut faire à la Bourse avec la hausse et la baisse. »

Pendant ce même été où Charlotte avait dit adieu à la pension et à ses études, George avait entrepris une besogne au bout de laquelle il espérait être largement indemnisé de tous ses travaux de toutes ses veilles passées.

Tout au commencement de l’année avait paru dans le journal l’Observer le court avis suivant :

— « Le Révérend John Haygarth, ancien vicaire de Tilford Haven, comté de Kent, est décédé récemment sans laisser de testament, ni aucun parent pour recueillir sa succession s’élevant à cent mille livres sterling environ. La Couronne a réclamé l’héritage. La Cour des Prérogatives de Canterbury, lors de sa dernière réunion, a rendu un arrêt duquel il résulte que M. Paul a été nommé administrateur comme représentant de la Couronne. »

Quelques mois après, un autre avis ainsi conçu avait été publié dans le journal le Times :

— « Un proche parent. — Si les alliés ou proches parents du Révérend John Haygarth, décédé vicaire de Tilford Haven, dans le comté de Kent, laissant une fortune d’environ cent mille livres sterling veulent s’adresser personnellement ou par écrit à Stephen Paul, Esq., solicitor pour les affaires de la Trésorerie de Sa Majesté, à la Trésorerie Royale, Whitehall, à Londres, il leur sera fait une communication qui les