Aller au contenu

Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/429

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

la plus onéreuse ne sera pas toujours celle qui aura paru à l’imprimeur la plus lourde de dépenses. Et il n’est point question ici des responsabilités qu’une revision méticuleuse évitera sûrement.

Aux questions qui ont été sommairement énumérées et sur lesquelles l’esprit du correcteur sera toujours en éveil lors de la lecture en secondes d’un labeur, il faut ajouter les suivantes :

1o La date de la publication (année, mois et jour) : les erreurs sur ce point ne sont pas rares au début de chaque année, en raison de l’omission fréquente du changement de millésime ;

2o Les numéros de tomaison et celui de livraison (en s’assurant que ce dernier correspond bien au chiffre de la précédente) ; le correcteur se renseignera très exactement sur ce point particulier : nombre de périodiques ou de revues ont, au cours de l’année, des changements répétés de tomaison qu’il faut surveiller de près, en raison de la concordance qui doit exister entre la première livraison de la tomaison et la reprise de la pagination au chiffre du début ;

3o Les folios et les signatures qui, suivant les circonstances, sont particuliers à chaque livraison ou continuent la numération des livraisons précédentes ;

4o Le texte des folios, dont la concordance doit être assurée avec le texte des divers articles étudiés dans la livraison, soit aux pages paires et impaires, soit simplement à ces dernières (le nom de la revue paraissant toujours aux folios pairs) ;

5o La vérification du sommaire, ainsi que celle de la pagination qui parfois y est indiquée ;

6o Les mots suite ou fin, et encore, le cas échéant, suite et fin, à la suite des titres d’articles, lorsque la matière a déjà fait l’objet d’études dans les livraisons précédentes ;

7o Dans ce dernier cas, les renvois qui indiquent en notes les numéros des livraisons antérieures dans lesquelles le même titre a déjà paru : rien n’est plus désagréable en effet au lecteur talonné par le temps ou la besogne que ces recherches inutiles auxquelles le condamne une indication erronée ;

8o Les mots à suivre, suite ou fin au prochain numéro, placés après le texte et qui doivent être en concordance avec les indications portées au début de l’article ;