Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/432

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offre mainte preuve ; mais nous pouvons citer les lignes écrites sur ce sujet par Bertrand-Quinquet au lendemain de la Révolution : « Les manuscrits et les dernières épreuves, surtout celles revues par l’auteur, doivent être conservés avec le plus grand soin ; les manuscrits, afin que l’imprimeur se trouve à l’abri de toutes les poursuites que pourrait occasionner l’ouvrage ; les épreuves, afin que, s’il se glisse quelques fautes dans l’ouvrage, que l’auteur n’ait pas remarquées lui-même, ou bien s’il se plaint de ne pas voir certains changements qu’il croirait avoir faits, l’imprimeur puisse justifier de ses soins et de son exactitude[1]. »




  1. Traité de l’Imprimerie, p. 259.