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Page:Burnouf - Le Bhâgavata Purâna, tome 1.djvu/160

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PRÉFACE.

Purâna qui commence au septième chapitre, stance, i3, et qui. remplit la fin du livre premier, Sûta est le narrateur principal d’un récit où les personnages du Mahâbhârata sont les interlocuteurs de nombreux dialogues qui sont tous, en définitive, placés dans la bouche du Barde, Voilà pourquoi, quand un de ces interlocuteurs secondaires a cessé de parier, les copistes ont soin d’indiquer que Sûta reprend le fil du discours, lequel s’adresse alors à Çâunaka et à ses Rïchis, et ils le font soit en inscrivant après le dialogue qui s’achève la formide ordinaire : « Sûta dit, » soit en commençant la stance qui doit être placée dans la bouche de Sûta par une particule qui signifie voilà ou ainsi, et qui sert en quelque façon de guiUeinet final pour tout ce qui ptécède.

Quand Sûta, au commencement du chapitre dix-huitième, a terminé l’histoire de Parîkchit, et répondu ainsi à la question que lui avait adressée Çâunaka, les Rïchis, ou les sages inspirés dont ce Brahmane est le chef, le prient de leur raconter l’histoire de Bhagavat, que cette introduction les a préparés à entendre. Le Barde expose en conséquence les faits qui attirèrent à Parîkchit la malédiction d’un Brahmane, la détermination que prit ce roi de mourir près du Gange, et l’arrivée de Çuka, fils de Vyâsa, qui vint s’asseoir au milieu des sages auxquels Parîkchit avait fait connaître son dessein. Il dit que le roi profitant de l’arrivée de ce grand sohtaire, lui demanda de lui exposer ce que doit entendre l’honune qui veut mourir. Cette question termine le chapitre dix-neuvième du premier livre, et le second livre s’ouvre par la réponse de Çuka, qui déclare à Parîkchit que ce qu’il y a de plus important à connaître, c’est l’histoire de Bhagavat, qu’il tient lui-même de Vyâsa, et qu’il va lui raconter ^’l

^ Il y a ici, entre la stance 8 du cha— chapitre IV du livré premier> une conpifre I de ce livre, et la stance i4 du tradiction que je n’ai pu jusqu’à présent