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Page:Desforêts - Le p’tit gars du colon, 1934.djvu/19

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le foyer nouveau

ses mottes menues, brunes et humides, réfléchissant le rayon matinal et printanier !

Grave, de son pas régulier, de son geste ouvert royalement, une allégresse au cœur, il passait parmi les souches, reprenait la ligne droite, aidait l’œuvre divine des créations annuelles.

Et puis, quelques mois plus tard, les gerbes étaient rentrées, lourdes d’épis généreux.

Alors aussi vinrent les enfants.