n’ont aucun cours, parce que… elles sont restées inconnues de l’indigène jusqu’à ce Jour.
Mais, entre toutes, caractéristiques et pittoresques sont les boutiques des bouchers. En avant de leurs piliers sont plantés des arbustes morts n’ayant conservé que leurs maîtresses branches. C’est à cet étal original que se présente la viande, accrochée par quartiers, tandis que des moutons vivants attendent à proximité leur tour de gigot ou de côtelette. Tout proche et faisant également partie de l’installation des boucheries se trouvent des fourneaux primitifs qui permettent à l’acheteur de faire aussitôt griller son acquisition. Ils sont à sa disposition gratuitement. Il n’en est pas de même pour
le combustible. Le consommateur est tenu de s’en approvisionner
chez la marchande de fagots voisine. En somme,
n’est-ce pas tout à fait le grill-room des Anglais ? Sans
l’atmosphère lourde, sans l’obscurité des tavernes de Londres,
toutefois. Avec le vaste ciel pour plafond et un écalant
soleil pour lumière ; avec le décor clair et fin d’une jolie