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Page:Fagus - La Danse macabre, 1920.djvu/108

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la danse macabre


Et toi du phallus mien prochaine victimée,
Tu scelles, jeune fille, à tes lèvres en fleur,
La lèvre de ces sœurs presque demi-pâmées
À baiser l’effigie du saint Membre en chaleur :

Phallus de l’aimé, vendange de délices.
Toujours brandi tel que ce simulacre vain
Mais non de bois, soit prêt au fumant sacrifice,
Phallus des phallus, dont délirent mes reins !

Mais recouvrant leurs cris les pleureuses gémissent
 — Jamais, jamais, oh jamais plus !
 Pleurez Phallus, Phallus est mort ;
 Attis est mort, pleurez Attis ;
 Pleurez le grand Pan qui est mort,
 Et Adonis, et Adonis,
 Ô Phallus, Ô Phallus, hélas !

 Pleurez : Adonis,
 Attis-Adonis
 Saigne sur la mousse :
 Linus !

 Le sang éclabousse
 Son pur ventre rose
 Et souille ses cuisses :
 Linus !

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