Un ange est venu, il les a nommées :
Innocence, amour, et fidélité.
Est-ce un espoir vain, son essor me leurre ?
Au ciel entr’ouvert, mystique demeure
Du seul amour vrai, s’envolent nos cœurs :
Espérance aimée, angélique ardeur !
Mercure fait évoluer le caducée :
— Infrangibîement enlacés,
Sans rien entendre, sans rien voir,
Âprement les fantômes tournent ;
Infrangibîement enlacés
Tournent la Mort et l’Amour.
On entend supplier d’obscures voix plaintives :
— Amour tyran des dieux et des hommes, Amour !…
Des femmes au loin fuient, que des jaloux poursuivent.
Othello çà et là court comme un insensé :
— Qui tuer, qui ? ou moi, ou elle.
Ou tout simplement la rosser.
Ou tout bêtement obéir ?
Hélas, en la minute même
Où m’assassine son beau rire,
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la danse macabre
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