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Page:Fiel - Sur le sol d'Alsace, 1911.djvu/147

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SUR LE SOL D’ALSACE

Les fenêtres en tremblèrent.

Marianne vint tout effrayée, avec des gestes éperdus, fermer la porte entr’ouverte.

Elle vit Louise et son fils qui pleuraient dans les bras l’un de l’autre.

M. Ilstein, réveillé en sursaut dans son lit où les vapeurs des vins l’avaient vite endormi, se demanda ce qui se passait, mais ses paupières alourdies se fermèrent aussitôt en apercevant la lune blanche qui frôlait les vitres.

Il crut à l’aube et au chant d’un coq…

Oui… c’était le coq gaulois qui s’éveillait…