Page:Flayeux - La défense des Vosges dans la vallée de la Meurthe, 1905.pdf/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 25 —

belle façon. Nous nous battîmes pendant 3 heures ½ ; nous étions 200 hommes contre 800 prussiens et deux pièces d’artillerie. L’ennemi se retira avec une trentaine d’hommes hors de combat, tandis que de notre côté nous n’avions eu qu’un seul mort, un jeune homme de Rambervillers, arrivé le matin même de permission…

« Victor Engel,
« franc-tireur de la Cie de Colmar. »

Ce qui avait brusqué le dénouement, c’est la chute du commandant bavarois tué dans le combat. Ses officiers avaient sonné la retraite et emporté son corps. De notre côté on comptait seulement trois morts et quelques blessés.

Le 30 septembre, le 3e bataillon des mobiles des Vosges (lieutenant-colonel Dyonnet) parvenait à Raon ; arrivait en même temps le commandant Perrin, officier d’artillerie, qui prenait le commandement en chef de toutes les forces de la