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Page:Flayeux - La défense des Vosges dans la vallée de la Meurthe, 1905.pdf/8

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Déjà au commencement de septembre, nous apprend M. Bardy[1], des colonnes de francs-tireurs circulaient dans nos montagnes, allant d’une vallée à l’autre. »

« Le 1er ou le 2 septembre, des compagnies de francs-tireurs avaient été logées au grand séminaire. Le 5, M. Micard, supérieur, écrivait au président de la commission municipale que le séminaire voulait supporter les frais occasionnés par le passage des francs-tireurs.

Dans sa séance du 8, le conseil municipal vota des remerciements à l’administration du séminaire pour cet acte de munificence et remit la somme de 30 francs comme gratification aux domestiques[2]. »

Vers le 20 septembre on comptait, tant à Saint-Dié qu’aux environs, six corps de francs-tireurs.

1o Les francs-tireurs de Colmar, capitaine-commandant Eudeline, deux compagnies ; ils arrivent à Saint-Dié, le 12 septembre, à 3 heures du soir, par Senones,

  1. Saint-Dié pendant la guerre de 1870 (p. 21).
  2. Note de M. Bardy, p. 21.