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et Virginie, à ces chastes couples d’amants qui
baignent leurs pieds blancs dans les fontaines ou restent
assis sur les mousses aux lisières des forêts
d’Arcadie ; on dirait un marbre grec légèrement teinté de
pastel aux joues et aux lèvres par un caprice de
sculpteur. — Dans cette rapide esquisse, nous
sommes loin d’avoir indiqué toutes les œuvres de Gérard
de Nerval, qui a versé, comme tout le monde, plus
d’une urne dans le tonneau sans fond du
journalisme ; nous avons simplement profité de l’occasion
d’un livre pour tirer un léger crayon d’une figure
plus connue des poëtes que du public. Une amitié
d’enfance nous donnait ce droit, nous en avons usé.
(Moniteur, 25 février 1854.)