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égratignée d’un rayon de lune tombant à travers
les chevelures glauques des saules. C’est une
blancheur dans un rayon, un sillage d’argent sur
un miroir limpide, un soupir parmi des fleurs
d’eau et des feuillages pâles. On peut encore le
comparer à une de ces nébuleuses gouttes de lait
sur le sein bleu du ciel, qui brillent moins que les
autres étoiles parce qu’elles sont placées plus haut
et plus loin.
(Moniteur, 28 septembre 1863.)