avec eux que le strict nécessaire. Les habitants de ce bourg sont des gens probes. C’est jusqu’ici que viennent les marchands chrétiens de la Syrie, et ils ne dépassent pas cette limite. lis y trafiquent en vivres et autres choses avec les pèlerins.
La caravane quitte ensuite El’ola, et, le lendemain de son départ, elle fait halte dans la vallée connue sous le nom d’El’atthâs. La chaleur y est étouffante, et le sémoùm destructeur y souffle. Une certaine année il souffla contre la caravane, de laquelle il n’échappa que fort peu de monde. Cette année-là est nommée l’année de l’émir Eldjàliky ; puis on campe à Badiyah, qui est un lieu de dépôt d’eaux souterraines, situées dans une vallée. On creuse dans cet endroit et il en sort de l’eau qui est saumâtre. Le troisième jour on s’arrête au dehors de la ville sainte, magnifique et noble.
Vers le soir nous entrâmes dans l’enceinte sacrée et sublime, et nous arrivâmes à la magnifique mosquée, où nous