Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/79

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se dirigea de mon côté, et s’approcha de moi en me donnant le salut et en me réconfortant. Je t’ai aperçu, me dit-il, et j’ai vu que tu te tenais à l’écart des autres et que personne ne te saluait. J’ai compris par là que tu es étranger et je veux te tenir compagnie. » (Que Dieu l’en récompense !) »

Mais revenons au récit de notre voyageur.


DU SULTAN DE TUNIS

Lorsque j’entrai dans cette ville, elle avait pour sultan Abou Yahia, fils du sultan Abou Zacariâ Yahia, fils du sultan Abou Ishâk Ibrâhîm, fils du sultan Abou Zacariâ Yahia, fils d’Abd alouâhid, fils d’Abou Hafs, il y avait à Tunis un certain nombre de savants du premier mérite, parmi lesquels je citerai le kâdhi de la communauté Abou Abd Allah Mohammed, fils du kâdhi de la communauté Abou’labbâs Ahmed, fils de Mohammed, fils de Haçan, fils de Mohammed alansâry alkhazradjy, originaire de Valence, mais d’une