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APPENDICE.

allons nous fixer ici. » Après qu’il eut fait cette proclamation trois fois, les serpents, scorpions et d’autres bêtes de différentes espèces inconnues, commencèrent à s’en éloigner sous les yeux des spectateurs qui se tenaient là depuis le matin jusqu’au moment où l’ardeur du soleil commençait à les incommoder. Alors, n’en voyant plus aucune, ils s’établirent dans la vallée. Pendant les quarante années suivantes, on n’aurait pu trouver ni serpent, ni scorpion en Ifrîkïa, quand même on aurait offert mille dinars pour s’en procurer un seul[1].

FIN DE L’EXTRAIT.
  1. Il est fâcheux pour la réputation du fameux traditionniste El-Leith-Ibn-Sâd que l’histoire des serpents de Cairouan et celle des centaines de millions emportées par les Arabes lors de la première invasion, soient venues de lui.