Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/11

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ces je me jettai ſur le côté me debarraſſant de lui par ce moïen ; je mis ma main au devant de mes parties naturelles, dont il voulut s’emparer et prendre par aſſaut, je l’inſultai et me mis à pleurer, je me ſentis arroſée comme d’une plüie que le ſoleil avoit échauffée, car je fus nuë jusqu’au nombril ; j’y portai imprudemment ma main, à peine eûs-je touché à cette liqueur epaiſſe et visqueuſe, dont le furieux Rapineau m’eut mouillée, que j’eu eûs je ne ſai quelle horreur. Il voulut encore badiner de nouveau avec moi lorsque ma mère monta, je rebaiſſai mes jupes et lui cacha ma chemiſe. Chère Toinette, il vous faut raconter un autre badinage qui m’arriva dans ma jeuneſſe avec une fille, avec laquelle je couchai dans un mème lit. Nous étions des filles, cette jeune me prit mes têtons, me baiſa fréquemment, me pinça le cou, les levres et le ſein ; elle me chatouilla les feſſes et la partie naturelle, me claqua les cuiſſes et regarda fixement l’endroit caché. Elle admira le champ de Venus elle dit : qu’il eſt beau, petit et étroit, ſemé de roſes ! elle me baiſa et regarda ainſi deſſûs et deſſoûs, elle ajoûta à la fin, je ne voi rien dans toutes les parties de ton corps qui ſurpaſſe la beauté du mien. Ta partie naturelle eſt placée comme la mienne au deſſous du bas ventre, au milieu d’une