Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/30

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quitter ; puis elle ſortit en riant. D’abord que Rapineau ſe vit en liberté, il ferma la porte ſur nous, il ſe jetta à mon coû, me baiſa, et me tira la chemiſe ; ainſi étant toute nûë il me régarda de tous côtés et me patina de ſes mains ; alors il nût ſon épée à mon fourreau et tâcha de m’enconner. J’étois immobile presque, je le laiſſois faire, je ne lui réfuſois rien, il étoit nû comme moi, en même tems il pouſſa ſa partie naturelle, mais ſi rudement, que je penſai que c’étoit le coup de la mort, tant il me cauſa de douleur, je criai auſſitôt à pleine Gorge, mais Rapineau me dit, de me taire, ainſi il m’enfila de nouveau et avec tant de violence, que je criai encore plus haut que je n’avois fait. Ma Maman qui étoit dans la chambre voiſine accourut au bruit, ah quoi ! Mr. Rapineau ; dit-elle, ſe tenant à la porte ſans entrer, eſt-ce là ce que vous m’avez promis tantôt ? je vous avois permis d’en faire un jeu, mais non pas un combat ; elle n’en dit pas d’avantage et Rapineau déchargea lorsqu’elle finit de parler, je me ſentis arroſer mes parties naturelles, mais ſeulement le bord, alors Rapineau pouſſa avec plus de véhémence et cete liqueur visqueuſe favoriſa ſon entrepriſe, il avança de quelques doigts et verſa toute ſa ſémence dans la place, qui s’étoit faite au dedans ; enfin j’en fus mouillée ; dans