Aller au contenu

Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/31

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
25

ce moment, j’appris ce que c’étoit le jeu de Venus et lorsque Rapineau ſe mouroit ainſi dans mes bras, je ſentis quelque demangeaiſon à mes parties naturelles, même au dédans et n’étant plus maitreſſe de moi-même, je remuai les feſſes d’une étrange manière, il ſortit pour lors, je ne ſai quoi, de moi, qui me cauſa plaiſir et avec des mines languiſſantes je gémiſſois un peu ; mon viſage étoit tout rouge et mon corps dans un accablement extrème. Ah ; Rapineau, je me meurs, mon ame eſt prète à ſortir, que la mort que vous me faites eſt voluptueuſe ! ma chere femme, reprit-il, reprennez vos forces, il reprit ſon vît qu’il avoit rétiré il le remit au dedans, il ne fut pas plûtôt entré, qu’il me fit nouveau plaiſir et me fit faire une ſi grande décharge, qu’il me ſembloit que c’étoit plûtôt de l’urine qui couloit, que du ſperme, tant il ſortoit avec impétuoſité, Rapineau déchargea un peu après ; il ne me plaiſoit pas qu’il finiſſoit ſitôt le jeu. Un peu après il m’embraſſa avec une ardeur ſans égale, il me baiſa, me mania les tétons, me toucha le ventre et les cuiſſes et me fit cela avec des transports ſi grands, qu’il fut aiſé de connoitre qu’il n’étoit plus maitre de lui-même, car il prit mes parties naturelles, il montra ſa lance longue et rubiconde elle étoit groſſe, il la frotta d’une pom-