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Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/32

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made de jasmin et en frotta auſſi mon fourreau, il me dit : ne crains rien, ma chére enfant, il pouſſa la lance et il en fit entrer toute la tête au dedans, je penſai qu’il m’avoit miſe en pièces par le pouſſer, je portai la main à l’endroit pour empêcher qu’il n’entrât plus avant, mais Rapineau s’y oppoſa, retirez, me dit-il cete main qui trouble notre plaiſir, prennez courage, il n’y a plus de chemin à faire pour arriver à la fin. Je tenois ferme le reſte de ſon membre entre mes mains, qui étoit encore au dehors et je l’empoignois fortement, pendant qu’il me pouſſa, ma mignonne, me dit-il auſſitôt, preſſe le plus étroitement que tu pourras, ce que tu tiens entre les mains, je me ſentis incontinent arroſer le dedans de q. ch. de liquide, Rapineau ne ſe remuoit plus, et ce qui me ſurprît le plus, c’eſt qu’il ne ſe perdit pas une goûte de toute cette liqueur, qui ne fut pas plûtôt verſée, que je ſentis le canal dont elle ſortit, devenir flasque et diminuer entre mes mains près de la moitié de ce qu’il avoit auparavant été. Rapineau deconna donc, mais, il n’eut pas plûtôt tiré la lance, je reſſentis au dedans une terrible démangeaiſon, je me jettois à ſon coû, je le baiſois, je le embraſſois et je tâchois à l’exciter encore au jeu. Rapineau me rendit cajolerie pour cajolerie, il me chatouilla ma partie chaude, il en