Aller au contenu

Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
35

indifféremment ; ah, s’cria-t-il, que vous étes jolie ! Lillon n’étoit pas oiſive durant ce jeu, elle l’embraſſoit, elle lui decouvrit les feſſes, elle lui prit ſa lance, elle l’excitoit qu’il me prit et me levant les juppes et la chemiſe, il fit voir le champ de Venus à decouvert, il manioit ma partie, elle n’étoit pas encore revetûë, ni garnie d’aucun poil et la fente étoit encore ſi petite, qu’elle ne paroiſſoit que comme un linge un peu enfoncé et qu’on plie. Il baiſa toutes les parties de mon corps et voulut devorer des yeux mon reduit des jeux. Lorinet banda comme un libertin, il commença à me percer, je m’écriai au premier coup, ah ! retirez-vous, je ne pourrai soufrir cela, mais mes cris ne ſervirent de rien, car après beaucoup de travaux le vit de Lorinet entra tout entier et fit au dedans une copieuſe décharge, et vint à bout de mon joli pucellage. L’affaire etant faite, je me levai et je dis naïvement que je viens de ſentir je ne ſai quelle liqueur ſortir de mes écréviſſes, auſſitôt Lorinet me leva les cotillons et les nettoïa, nous vimes pour lors du ſang mélé avec ſemence, il me demanda pardon de ce qu’il m’avoit fait, il étendit après cela ſon mouchoir et nous montrant les taches de ſang dont il étoit marqué, il nous dit que c’étoient les marques de ſon triomphe et des preuves