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Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/50

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ſa gorge eſt bien remplie et d’une élévation telle qu’il la faut pour plaire, ſes tetons ſont fermes, blancs et d’une groſſeur telle qu’on la peut deſirer, ils ſe baiſent inceſſamment, parce qu’ils ſont fort près l’un de l’autre, pour peu que j’euſſe l’ame poëtique, je pourrois les comparer à deux Citadelles, où les Ris et les Jeux prennent leurs divertiſſemens et d’où ils bleſſent et percent de leurs fleches ceux qui ſont ſi audaces de former le deſſein de leur conquête. Ses feſſes ſont fermes, blanches, polies et ſon derrière eſt d’une forme et d’un tour admirable, ſes cuiſſes ſont de même. Mais ce qu’il y a de plus charmant, c’eſt qu’au centre de toutes ces beautés, on voit fente qui peut paſſer pour un Chef-d’œuvre de la nature, elle étoit extrèmement petite pendant ſa virginité, mais maintenant elle eſt un peu plus large ; la foſſette eſt garnie d’un perit duvet, ou d’un petit poil folet qui ne fait que naitre et qui eſt plus fin que la ſoïe. La partie de Mariane me ſembla plus élevée que celle d’autres filles, car comme ſon embonpoint rend ſon ventre un peu avancé, cet endroit paroit comme une pièce hors d’œuvre, c’eſt la ſituation la plus avantageuſe, qu’on puiſſe deſirer, pour le divertir, avec une fille. Son ventre eſt rond, pour, faire entrer mieux le lingot de chair dans le cabinet