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Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/53

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tabouret et fit Fanchon mettre ſur lui ventre contre ventre, elle hauſſa les cuiſſes tant qu’elle put et embraſſa le coû de Naurin du bras droit et paſſa l’autre ſous ſa cuiſſe gauche pour la ſoutenir. Naurin l’enfila de la ſorte et ils demeurèrent ainſi quelque tems l’un dans l’autre, ſans ſe rémuer ; ſon membre banda, Naurin n’eut pas la patience de jetter Fanchon ſur le lit, ils coururent la bague et Naurin ne manqua presque pas un coup, il frappa toûjours ait but, ils furent tous deux nûs. Naurin ſentant que ſa ſemence, chercha une iſſuë pour s’éjaculer, il s’arreta au milieu de la ſixième courſe et après qu’il eut dit à Fanchon de demeurer toute droite, il lui nùt les deux mains ſur les têtons et fit gliſſer ſa lance chaude entre les cuiſſes de Fanchon, qui la ſerre le plus qu’elle pût, afin de faire ſa fente plus étroite, elle plaça ſon membre au bord de ſa partie naturelle, dont il chatouilloit un peu le dehors avec ſa tête, enfin après avoir joué, il pouſſa avec tant de roideur qu’il l’enconna au premier coup, après quelques ſécouſſes, Fanchon éjacula ſi abondamment, qu’elle en reſſentit le chatouillement par toutes les parties de ſon corps, le chatouillement fit que ſes jambes plièrent et elle ne put quaſi ſe ſoutenir, Le membre de Naurin fut enflé et quand la ſemence fut ſur le point de couler, il ôta les deux mains