Page:Le Destin tragique de Guy de Maupassant (extrait La Trahison de la comtesse de Rhune), 1927.djvu/101

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LE COMTE, se dressant brusquement et arrachant le poignard que Valderose tenait à la main.

Sa caresse est mortelle pour toi.


Appelant d’une voix forte.


Kersac !


Kersac paraît.


Dis à tous ceux qui dorment sous mon toit

De venir. Et préviens la duchesse elle-même.


Kersac sort.


LE COMTE, après avoir contemplé quelque temps sa femme et son amant, comme prenant une résolution.

Aimes-tu cette femme, enfant ? Réponds.


JACQUES DE VALDEROSE, fort bas.

Je l’aime.


LE COMTE

L’aimes-tu d’un amour terrible et sans pardon,

Jaloux et sans pitié, m’entends-tu ? Réponds donc


JACQUES DE VALDEROSE, de même.

Oui.