Ce soldat. Mais, soudain, tout le bois disparaît
Et l’on voit s’agiter alors une forêt
De piques, de cimiers anglais, et d’arbalètes
Qui font pleuvoir les traits et la mort sur nos têtes.
Chacun s’enfuit ; le comte est seul resté debout.
Blessé, perdant son sang, mais luttant jusqu’au bout.
Il garda son épée et ne voulut la rendre
A personne, criant : « Allons, venez la prendre ;
Par la pointe, messieurs, je vous la donnerai. »
Puis il tomba, le corps grandement perforé
D’un coup dont un Anglais l’atteignit par derrière.
LUC DE KERLEVAN
Et vous avez tous fui, lâches !
LE SOLDAT
La troupe entière
S’est dispersée à tous les coins de l’horizon.
LUC DE KERLEVAN
Kersac, point de pitié pour ces gueux. Ils vous ont,
Pour aller au combat, des pattes de tortue,
Et des jambes de cerf pour s’enfuir. On les tue