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Page:Le Destin tragique de Guy de Maupassant (extrait La Trahison de la comtesse de Rhune), 1927.djvu/37

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A commettre tout crime, à trahir toute foi,

A mourir, s’il le faut, sur un regard de moi.


SUZANNE D’ÉGLOU

Mais qui ce sera-t-il ?


LA COMTESSE

Je cherchais tout à l’heure.


SUZANNE D’ÉGLOU

Où donc ?


LA COMTESSE

Ici ; j’ai vu que mon sourire effleure,

Sans les faire vibrer, tous ces grossiers soudards.

Ni tumulte en leur cœur, ni feu dans leurs regards.

La foi stupide, seule, en leur poitrine habite,

Et sous aucun amour leur âme ne palpite.

Ils sont finis, ils sont trop bêtes et trop vieux ;

Et, quoique des enfants, les pages valent mieux.


SUZANNE D’ÉGLOU, se mettant à genoux et prenant les mains de la comtesse.

Oh ! cousine, je te supplie et je t’implore,

Oh ! ne fais point cela, puisqu’il est temps encore ;