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Page:Le Destin tragique de Guy de Maupassant (extrait La Trahison de la comtesse de Rhune), 1927.djvu/38

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C’est pour toi que je pleure et pour toi que je crains,

Car je t’aime, toi seule.


LA COMTESSE, la relevant.

Allons, plus de chagrins,

Et lève-toi !


SCÈNE VI

LES MÊMES. JACQUES DE VALDEROSE entre brusquement, puis s’arrête tout à coup en apercevant la comtesse et Suzanne d’Églou.


JACQUES DE VALDEROSE, se retirant.

Pardon.


LA COMTESSE, lui faisant signe d’approcher.

Mais entrez. J’imagine

Que vous n’avez point peur de ma belle cousine.

Moi, quand j’ai le cœur plein de pensers affligeants,

J’aime ouïr prés de moi causer des jeunes gens.

Causez tous deux, et si mon air morne vous gêne,

Ne me regardez point, j’écoute et me promène.