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Page:Le Destin tragique de Guy de Maupassant (extrait La Trahison de la comtesse de Rhune), 1927.djvu/59

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Vois-tu, car, pénétrant chacun jusqu’à la peau,

J’arroserai du haut en bas leur vil troupeau.

Puis, lorsqu’ouvrant la bouche avec leur nez humide,

Tous ces pots bâilleront sous ma barrique vide,

Espérant qu’il en reste au fond encore un peu,

Ainsi qu’en des blés mûrs j’y bouterai le feu,

Et je verrai couler leur cascade enflammée,

Et je me réjouirai de sentir la fumée

Du genièvre qui brûle et des Anglais rôtis.


PIERRE DE KERSAC, riant.

Ah !... je demande à voir.


YVES DE BOISROSÉ

Allons, je t’avertis

Qu’en gens bien avisés, d’abord nous allons boire

A la santé des gueux.


PIERRE DE KERSAC

Non pas... à leur mémoire.


Ils sortent en riant.