eur de Coucy,
Qui tua vingt Anglais en un seul jour. Le sire
De Sully. Si grande est la terreur qu’il inspire
Que l’ennemi se cache en entendant son nom.
Le comte de Ponthieu, le sire de Craon,
Nobles autant que preux. Puis, sous cette cuirasse,
Est un jeune écuyer de bonne et vieille race
Qui s’appelle Bertrand Duguesclin. Devant lui,
Tout homme qui veut vivre un jour de plus s’enfuit.
Tout à l’heure, il a fait si féroce tuerie
D’ennemis, qu’il semblait quelque diable en furie.
Il était au milieu d’une ,plaine de morts
Quand le chef des Anglais l’attaqua corps à corps.
C’est un certain Romas, de gentille figure,
Auquel sied mieux habit brodé que lourde armure.
Or, messire Bertrand, l’ayant pris par le bras,
L’enleva de cheval et puis le jeta bas.
Même, si les Anglais n’étaient venus en nombre,
Il l’envoyait du coup dans le royaume sombre.
Ah ! messire Bertrand, l’on parlera de vous
Sur terre et je plains ceux qui recevront vos coups.
LA COMTESSE, avec émotion.
Ce... Romas... n’est point mort, cependant ?