l’éther, de la cocaïne, de l’haschisch, il se morphinisait[1] : bref, il a couru toute sa vie après des jouissances qu’il n’a jamais pu atteindre.
« Le Comte Joseph Primoli a fait demander de ses nouvelles de la part de Son Altesse Impériale la Princesse Mathilde, mais il n’est jamais venu voir le romancier[2]. Maupassant avait en horreur tous ses
- ↑ Le Comte Joseph Primoli, arrière-petit-fils du Prince Lucien Bonaparte de Canino et du Roi Joseph, arrière-petit-neveu de Napoléon Ier, soutient que Maupassant ne se grisait jamais : « Je ne l’ai jamais vu gris. Pourtant, j’ai voyagé avec lui. Nous sommes allés ensemble en Angleterre ». À qui croire ? Le docteur de Fleury soutient le contraire. Pourtant, Primoli me semble en mesure d’être bien informé.
- ↑ Mon cher Primoli, qui vient de lire les épreuves
de ce passage (je les lui ai envoyées à Paris où il était allé
soigner sa tante, S. A. I. la Princesse Mathilde), m’a écrit
à ce propos :
« Paris, 5 novembre 1903.« Mon cher ami, je vous renvoie l’extrait de votre travail sur Maupassant que j’ai lu avec intérêt et dont je vous remercie.
« Ce n’est certes pas par indifférence que je n’ai pas
1901 qu’elle a passé une soirée avec le romancier, à l’Hôtel des Palmes à Palerme, où Maupassant était descendu et où le propriétaire, M. Ragusa, avait convié quelques amis pour leur faire connaître son hôte. Maupassant n’apparut guère un grand homme ; il fut « amusant » et se limita à montrer à l’assistance ébahie qu’en passant un peigne dans ses cheveux à l’obscurité, ceux-ci laissaient échapper des lueurs phosphorescentes. Le Comte Primoli me répète que Maupassant faisait souvent cette expérience.