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Page:Lumbroso - Souvenirs sur Maupassant, 1905.djvu/152

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Mme Juliette Adam qui, passant deux jours à Nice, allait chez sa vieille amie, toujours si heureuse de revoir celle qui avait accueilli les premières œuvres de Guy, son fils, à la Nouvelle Revue ; Mme Mariéton et Paul Mariéton[1], Mme Franklin Grout[2], Mme Boissière, la fille du poète Roumanille l’ami fidèle ; le docteur Balestre, Louis Bertrand, Mlle Azinière.

« Un peu raide au premier abord, Mme de Maupassant avait, pour ceux avec qui elle sympathisait, de précieuses attentions. Et dans la fréquence des causeries je pus apprécier son noble caractère.

« Maintenant la petite maison blanche est définitivement close. Dans la chambre familière l’ombre s’est épaissie, comme pour voiler le vide que laisse la chère silhouette disparue. Mais dans l’étroit jardin, les grands iris blancs et violets renaîtront en leurs teintes de deuil, et leur parfum léger semblera la survie d’une âme émouvante ».

Grâce à l’amabilité d’un Rouennais, M. Lemaître, dont la famille eut des relations avec celle de Guy de Maupassant, nous sommes heureux de pouvoir donner à nos lecteurs la reproduction d’une lettre

  1. L’auteur d’un livre fort médiocre sur G. Sand et Alfred de Musset. Monsieur Charles Maurras a expliqué aux lecteurs du Gaulois les défauts de l’ouvrage de M. Mariéton. [A. L.].
  2. La fille de l’aliéniste, sous-directeur de la Maison de Passy où Guy de Maupassant a passé ses derniers mois. [A. L.].