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Page:Lumbroso - Souvenirs sur Maupassant, 1905.djvu/28

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terons à la saison propice. C’est le pommier normand, dont les branches, au renouveau, jetteront sur le sol autour de lui la neige blanche et rose de leurs floraisons.

L’école à laquelle appartient Guy de Maupassant a dû lutter, aura à lutter dans l’avenir.

Bourget opposa dès le début une nouvelle école à l’école naturaliste : il répudia, comme romancier, l’homme physiologique du naturalisme, pour lui substituer un homme psychologique, réduit au mécanisme du cerveau. Monsieur Marcel Prévost, dès son second roman (Chonchette, de 1888), déclare, en une retentissante préface, que le public est lassé d’une formule désormais stérile et que l’avenir appartient au roman romanesque. MM. Paul Hervieu, Alfred Capus, Maurice Barrès, Édouard Estaunié ne sont pas de vrais naturalistes[1].

  1. Voir Pellissier, Mouvement litt. contemp., pp. 85, 87, 91. Je me sers ici de cet ouvrage et d’une préface de M. Gaston Deschamps (celle à la 2e série de la Vie et les Livres, 1895).