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Page:Maupassant - Conte de la bécasse, 1906.djvu/257

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un fils

dus, crispés, tordus, la respiration essoufflée, la
peau mouillée de sueur. Oh ! elle se débattit vaillamment ; et parfois nous heurtions un meuble, une cloison, une chaise ; alors, toujours enlacés, nous restions immobiles plusieurs secondes dans la crainte que le bruit n’eût éveillé quelqu’un ; puis nous recommencions notre acharnée bataille, moi l’attaquant, elle résistant.

Épuisée enfin, elle tomba ; et je la pris brutalement, par terre, sur le pavé.

Sitôt relevée, elle courut à la porte, tira les verrous et s’enfuit.