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Page:Maupassant - Fort comme la mort, Ollendorff, 1903.djvu/97

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fort comme la mort

les roues se touchaient. Cela, maintenant, avait l’air du glissement d’une flotte de barques où étaient assis des dames et des messieurs très sages. La duchesse, dont la tête à tout instant se penchait devant les chapeaux levés ou les fronts inclinés, paraissait passer en revue et se remémorer ce qu’elle savait, ce qu’elle pensait et ce qu’elle supposait des gens, à mesure qu’ils défilaient devant elle.

— Tiens, petite, revoici la belle Mme Mandelière, la beauté de la République.

Dans une voiture légère et coquette, la beauté de la