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Page:Monselet - Les Ressuscités, 1876.djvu/112

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LES RESSUSCITÉS

Récamier, qu’elle avait déjà vue à Londres[1]. Mais où il faut chercher des détails, plutôt que dans les écrits anecdotiques, c’est, ainsi que nous l’avons fait, dans la mémoire religieuse de plusieurs contemporains.

On dit que madame Récamier laisse des Mémoires. Nous voudrions le croire, nous n’osons l’espérer. — Ce qu’elle laisse plus sûrement, c’est le célèbre tableau de Corinne, qui ornait son salon ; son buste, par Canova ; le dessin original de l’Atala de Girodet, et quelques toiles remarquables dont il ne nous reste plus souvenir bien précis.


Au fait, voici ces notes de Kotzebue sur madame Récamier. Elles compléteront et accentueront mon ébauche. L’assassiné de Karl Sand fait montre, en de certains endroits, d’une indiscrétion qui frôle la fatuité. Après cela, peut-être est-ce la faute du traducteur,

  1. Kotzebue, dans ses Souvenirs de Paris, édités en 1805 par le libraire Barba (avec des annotations stupides, par parenthèse), a également parlé d’elle, — en des termes assez cavaliers, toutefois.