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ÉDOUARD OURLIAC

du moins le plus unanime[1]. Nous sommes convaincu qu’un libraire ne perdrait ni sa peine ni son argent à le réimprimer. Nous croyons également qu’il y aurait les éléments d’un succès en rassemblant les épisodes de l’odyssée de Nazarille, éparpillée dans la Revue de Paris et dans l’Artiste. Ce Nazarille ne marche jamais sans un acolyte fort amusant aussi, lui, nommé Pelloquin. C’est encore un des traits caractéristiques d’Édouard Ourliac que cette préoccupation du grotesque dans les noms ; de là les personnages de Lafrimbolle, de Paillenlœil, de Croquoie, de Parpignolle, de Laflèche, de Montgazon, de Ledrôle, etc., etc. Une des aventures de Nazarille a pour titre le Souverain de Kazakaba ; elle fut, lors de son apparition, l’objet de critiques assez dures, car elle agitait à la fois

  1. C’était la mode des physiologie, en 1841. Nous relevons sur le Journal de l’imprimerie et de la librairie, à cette date, les physiologies : — du Rat d’église, du Prédestiné, du Franc-Maçon, du Chicard, du Prêtre, du Séducteur, du Macaire des Macaires, du Bas-Bleu, du Troupier, du Député, du Débardeur, de la Femme la plus malheureuse du monde, du Poëte, du Chasseur, du Bourgeois, du Provincial, du Célibataire, de la Grisette, etc. ; — du Gant, du Parapluie, de l’Argent, du Soleil, du Parterre, du Jour de l’an, du Recensement, des Champs Éiysées, etc. — Ô folie !