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Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/155

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Et de ses pieds en terre elle presse lès monts,
Une trompette enflant de ses larges poumons.
Je voy le peuple à foulé accourir auprès d’elle ;
Le peuple volontiers se paist d’une nouvelle
Elle va commencer : il m’en faut approcher ;
Le temps ne se doit perdre, il n’y a rien si cher.
Peuples qui m’escoutez penduz à ma parole,
N !estimezines propos d’une femme qui v/ole . .
Mais que chaoun y donne aussi ferme crédit
Que si les chesnes vieux d’Épiré 1’aVoien.t dit.
La déesse, ennemie aux testes trop superbes,
Qui les grandetirségaleà la basseUr des herbes,
Qui dédaigne la^ pompe et le fard d^s humains,
A chastié l’orgdeilrdes Franjgoi£vpar leurs mains.
Eu , arrogans de vpi ? ^ujrs fôiles i^pp pn|ée>
Du |en|^e îa^ lo|tutfe hei||e^sçmiB^ souillées,
D’abonder insolêns en sucëez dé bon-heur,
D’obsc^rpir leuçs^ voislis.d’émues e| d’honneur,
Créais con^rejë ©fe{ çlHmo^àudace trop grande,
N’avôient crainte de Dieu qui aux sceptres commande ;
Ains, contre sa graffdeur obstinait le soucy,
Avoient coUtre sa main le courage ettçjujcy.