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Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/156

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Quand la bonne Adrastie, en vengeant telle injure,
Citez contre citez de factions conjure,
Fit le soc et le coutre en a ripe s transformer,
De leurs vaisseaux rompus pava toute la mer,
Les plaines, de leurs os, reuversa les murailles,
Et mistlèur propre glaive en leurs propres entrailles ;
Si que leur sang vingt ans aux meurtres a fourny,
Et David ne vit bno son peuple si puny.
Maintenant la déesse incline à leur prière,
Douce, ne jette plus leurs plaintes en arrière ;
Mais, pour gûarir nos maux, nous fait présent d’ujyrpy
Qu’en lieu de Jupiter le ciel voudroit pour soy ;
Qui, par mille vertus en son âme logées,
Des roys ses devanciers les fautes a purgées,
Ainsi qu’une victime expiaot le forfait
Que le peuple à commis, et qu’elle n’a pas fait.
Si tost lc.èouvernaj ne.tourne la navire
Errante au gré dtf.vqnt que le peuple-se vire
VeVs les jâceurs de son prince f et tasche d’imiter
Lé roy qui va devant afin de l’inviter. ^ ’
Ny prispn ? ny pii||n^ la iière menaco ^,
^Dç 1^ cord| pu4u feu > ny la lp^ ^lftjjface
DÎtaénat .cirçpourjpFé ne rjpiîssent tarfëJejscœurs
Du peuple à la vertu, que font les bonnes mceUrs
Dujf^ince vénérable, et quand le sceptre égale