le roi. Un instant !… il n’y a que d’honnêtes gens ici ; voilà un bourgeois qui a perdu sa femme, il faut qu’elle se retrouve ! Tumulte parmi les étudiants.) Qu’est-ce que c’est ?
hermann. Ce n’est rien : un étudiant qui se trouve mal.
le marchand. C’est ma femme !
hermann. Respect au costume !
le marchand. Vous aviez promis de me la faire rendre, monseigneur.
le roi. Le jugement de Salomon : chacun la moitié. (À un autre.) Qui es-tu, toi ? deuxième marchand. Tailleur.
le roi. Que demandes-tu ?
le tailleur. Qu’on me paye.
le roi. Qui est-ce qui te doit ?
le tailleur. M. Diégo.
le roi. Ta note.
le tailleur. Trois cents florins.
le roi (à Diégo). Reconnais-tu que les vêtements ont été fournis ?
diégo. Et usés. Il n’y a rien à dire : ils n’allaient pas très bien étant neufs ; mais à présent ils ne vont plus du tout.
le roi. Mais sur le prix ?
diégo. C’est autre chose.
le roi. Combien cela valait-il raisonnablement ?
diégo. Cent florins.