Page:Picard - Sabbat, 1923.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
119
SABBAT

partie de ton poème, ma fille, eh bien ! — par Satan ! — je te veux aider.

— Quel bonheur ! Mais je m’y attendais.

— Ah ! divine fausse innocence des poètes ! Pervers charmants, maudits délicieux !

Je viendrai te prendre, demain, à minuit.

— Où me conduiras-tu ?

— Chut ! Mais, par Satan, je veux te prouver que l’enfer est autrement subtil, mystérieux, délicat et… infernal, ma fille, qu’on ne se l’imagine à travers le catéchisme et les sermons du carême.

Je te mettrai, par la suite, en présence de quelques autres de mes possédés. Tu les as, d’ailleurs, tous connus.

À demain, minuit.