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Page:Picard - Sabbat, 1923.djvu/252

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SABBAT

et douce à laquelle je voudrais faire un pansement tout mouillé de mes pleurs…

— Pauvre créature !… La porte à gauche, mon enfant… Mais Nostradamus et Merlin, et Urgèle et Morgane, et tous les enchanteurs, et toutes les enchanteresses, y compris Circé, amoureuse des porcs charmants, et Mélusine qui, à chaque apparition de sa robe blanche, délivrait, dans le château hanté, la colombe de la mort, ne pourront rien pour vous, je vous en avertis… Une paillette d’or dans l’œil ? Une mèche comme ceci sur la tempe ?… Une grande ride triste et douce sur le front ?… Je vois… Je vois… Damnation éternelle, mon enfant…

Je vous salue bien.