dans un tribunal, la foule s’y précipite, on me conduit dans un autre lieu, même spectacle, tous veulent me voir ; la bataille dure bien trois heures et on est obligé de m’enfermer dans un cabinet noir et retiré où bientôt je suis assiégé. « Pourquoi le renvoyer ? On eût bien mieux fait de le mettre à mort ! Que pense donc notre gouvernement ?… il n’y a donc plus de braves à la capitale !… Il faudrait le tuer ici.
— Comment, mais c’est l’ordre du fils du Ciel de le renvoyer, il a même ordonné de le bien traiter ; c’est un homme qui a du renom dans son pays, et en Chine, c’est un grand personnage.
— Comment, c’est l’ordre de l’empereur de Chine ?
— Oui, certainement, il a envoyé un courrier exprès pour le réclamer.
Cette parole calma un peu l’émeute, tant est grand en Corée le prestige de l’empereur de Chine ; une parole suffit pour tout calmer.
Les satellites aussi reçurent des ordres très précis du gouvernement pour me protéger, ce qui contribua à ramener le calme, car, dans cette ville, les satellites et les employés du gouvernement étaient les plus acharnés. Le peuple m’a paru assez pacifique et tranquille.