prêtre de Saint-Sulpice avaient fait sur lui une profonde impression. L’exemple d’un de ses cousins, M. Bonnissant, sulpicien et missionnaire au Canada, le détermina à entrer au séminaire de Saint-Sulpice pour y étudier les voies de Dieu à cet égard. C’était au mois d’octobre 1856.
M. Icard, alors supérieur des Catéchismes, lui confia les jeunes filles qui se préparaient à la première communion. C’étaient celles de la deuxième division, presque toutes enfants d’ouvriers, d’artisans, de petits marchands, qui, dans ce quartier de Saint-Sulpice, le meilleur de Paris, ont conservé, avec une foi forte, quelque chose de la vie austère des jours d’autrefois.
Le souvenir du catéchiste de 1856 est resté vivant parmi elles ; sa bonté les avait charmées ; sa douceur, conquises ; sa vie a achevé ce que sa parole avait commencé. L’année suivante, M. l’abbé Ridel était prêtre et vicaire à La Remaudière.
Il avait demandé à partir pour le séminaire des Missions-Étrangères.
— Attendez encore quelque temps, lui avait répondu son évêque.
M. Ridel accepta l’épreuve, résigné, calme, presque joyeux. Il s’était dit que si toute nou-